Lilu donne son avis :

  • Fred Mussard : Rutile, esclave à Bourbon

    Rutile m’a pris par la main et sans aucune réticence, je l’ai suivi sur ce chemin vertigineux. J’ai été captivé dès les premières lignes, au point de l’écouter parler sans l’interrompre. C’est-à-dire que j’ai lu ce roman d’une traite. Il m’était impossible de laisser Rutile à ses questionnements, sans essayer de comprendre la vision qu’il avait sur l’humain. Pour moi, c’est un penseur, philosophe, rêveur. En fait, c’est comme ça que je l’ai perçu.

  • Louis-Timagène Houat : Les marrons

    On n’en ressort pas indemne, après avoir lu ce roman rédigé quatre ans avant l’abolition de l’esclavage à l’Île Bourbon. Au fil des pages, j’ai rencontré Marie, fille de propriétaire, qui par la force des choses devenait elle aussi, une marronne. Car elle s’était mariée avec Frême, l’esclave de ses parents. Un mariage caché entre une blanche et un esclave Africain. Lui, était offert en cadeau, quand il était encore petit, aux enfants de cette famille, aux frères de Marie. Il était un bout d’entrain. Il amusait la galerie, comme on dit. Il était esclave, mais vivait chez des "bons maîtres".

  • Frédéric Mocadel : Dames Créoles, tome 1

    "Contraste" est le mot que je retiens, après avoir lu ce roman historique, qui est un support idéal pour parfaire sa généalogie Réunionnaise. Ce livre me fait penser aux Cinq cents premiers Réunionnais, à la différence que celui-ci est spécialement dédié aux femmes de l’île Bourbon, de souche ou d’adoption, comme la demoiselle Ferrand, qui fut l’épouse de Kerveguen. Au fil des pages, j’ai croisé des centaines d’esclaves, dont ceux qui ont vécu sur la propriété Desbassayns. J'ai fait la connaissance de Titin, fils d’une esclave, qui travaillait la terre chez une famille résidant à la Ravine des Cabris.

  • Mohammed Aïssaoui : L'affaire de l'esclave Furcy

    Nombreux éléments concernant la période esclavagiste ne sont pas connus des Réunionnais(es), à mon grand regret. Beaucoup de documents ont été détruites à l’abolition de 1848 ou n’ont tout simplement pas survécu au temps. Mais grâce à Furcy, j’ai découvert une autre facette de la colonisation.

  • Daniel Vaxelaire : Histoire de la Réunion, des origines à 1848, volume 1

    Si je l’avais eu comme livre d’histoire au temps de mes années collèges, je pense que j’aurai eu de meilleures notes.