Mémoire KréoL
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Albert Lougnon : Sous le signe de la tortue – Voyages anciens à l’île Bourbon (1611-1725)
Les Français qui habitaient Madagascar se servaient de Bourbon pour le rétablissement de leurs convalescents; ils les y transportaient pour le changement d'air -
Alexandre Bourquin : Histoire des Petits-Blancs de la Réunion
A lire les guides de voyage, les Petits-Blancs confèrent à La Réunion une originalité unique parmi les îles créoles. L'existence des Petits-Blancs comme composante de la population réunionnaise a été ainsi promue curiosité locale à ne pas manquer. Pourtant la réalité de l'existence d'un groupe particulier... -
Antoine Boucher, Jean Barassin : Mémoire pour servir à la connaissance particulière de chacun des habitants de l'île Bourbon
Sa grande dévotion faisait qu'elle ne manquait jamais de s'arrêter au presbytère avant d'arriver à l'église pour entretenir le pasteur ou lui apporter du pain. -
Baptiste Vignol, Jean-Claude Vignol : Une île toute en auteurs
Par le biais de récits, de romans, de poèmes et de chansons, ce recueil propose une autre façon de découvrir La Réunion. Il transporte le lecteur vers les grands sites de l'île, survole quatre siècles d'histoire tourmentée, et présente les chefs-d'œuvre de poètes majuscules qui ont chanté les charmes mascarins -
Catherine Lavaux : La Réunion - Du battant des lames au sommet des montagnes
Ce livre-guide révèle les contrastes et les accords de l'île, de ses paysages et de ses communautés, ainsi que l'art de vivre des Créoles. -
Claude Mignard-Moy de Lacroix : Anna des Hauts, d'après la vie d'Anna Lallemand (1862-1896)
"Cela fera un souvenir que nous pourrons montrer à nos petits enfants quand nous serons devenus vieux et laids. disait Valentin." -
Clélie Gamaleya : Filles d'Héva, trois siécles de la vie des femmes à La Réunion
Trente trois filles de colons vont se marier, à partir de 1685, à l'âge de dix à quatorze ans. On ne tenait pas compte du délai de viduité... -
Daniel Vaxelaire : Histoire de la Réunion, des origines à 1848, volume 1
La Réunion, île déserte, a été colonisée tardivement : sa géographie ne la prédisposait pas aux grands rôles stratégiques. Cette colonisation s'est déroulée dans des conditions spécifiques, qui ne sont ni celles de l'île Maurice toute proche, ni a fortiori celles des Antilles. -
Danielle Dambreville : L'Ilette-Solitude
"...C'est sûr qu'elle était belle. C'est sûr qu'il était fort et courageux. Comme dans toutes les merveilleux histoires d'amour. Ellora fut la plus belle esclave qu'on connaisse. Née brutalement d'une succession de rapports ancillaires, elle avait le teint clair et les yeux incomparablement verts. -
Dureau Reydellet : Bourbon d'hier, La Réunion d'aujourd'hui - Faits et Anecdotes
Bourbon et les esclaves marrons. Ce mot est d'origine espagnole. "Cimarron" signifie : taillis, fourré. Le colon français l'a naturalisé et, par la suite, déformé : cimarron est devenu marron. En partant de la base : buisson ou fourré, les coloniaux ont extrapolé en reliant ces vocables étrangers à l'individu. -
Enis Omar Rockel : Le Forban et l'Esclave
Le Forban et l'Esclave décrit les conditions pénibles du voyage de ces hommes et de ces femmes déracinés, la panoplie des supplices, les ventes à l'encan et leur vie quotidienne à Bourbon, au temps des pionniers de la colonisation. Pionniers parmi lesquels se trouvent certains gouverneurs bien singuliers ! -
Françoise Dumas-Champion : Le mariage des cultures à l'île de la Réunion
La population de l’île de la Réunion s'enracine dans l'histoire des plantations. Elle est le fruit d'un brassage de descendants d'esclaves et d'engagés de peuples originaires de Madagascar, du Mozambique, des Comores, de Zanzibar mais aussi d'Indiens hindous venus de différents comptoirs de l'Inde. -
Fred Mussard : Rutile, esclave à Bourbon
Encore un livre sur l'esclavage ! s’écrieront quelques-uns sur le ton de l'exaspération. À ceux-là on objectera que rien n’est excessif lorsqu'il s’agit, d’une part, de rappeler à la mémoire ces hommes et femmes qui ont contribué par leur travail à mettre en valeur la terre que leurs descendants... -
Frédéric Mocadel : Dames Créoles, tome 1, 2, 3
"Au soir de sa vie, femme sage et très pieuse, Marie Caze a la douleur de perdre sa fille, Anne Mousse, le 19 Mars 1733. Dès le 25 Mars 1733, après l’avoir portée en terre, elle donne par un acte notarié "à la chapelle Sainte-Anne, située au quartier Sainte-Marie, un noir nommé Laveine, Malgache..." -
Gilles Gauvin : Abécédaire de l'esclavage des Noirs
Un ouvrage de référence manquait à la traite négrière, l’esclavage et leurs abolitions. Comment transmettre cette histoire sans outil adapté ? -
Gilles Gérard : La Famille Esclave à Bourbon
Le sentiment de sa liberté ne se développe de nouveau que par l’excès de mauvais traitements ; c’est un bon serviteur ; c’est le Nègre par excellence ; celui, puisqu’il faut le dire, par qui le cheval et le mulet sont le plus avantageusement remplacés.... -
Gilles Gérard, Martine Grimaud : Des esclaves sous le fouet (Le procès Morette à l'île Bourbon)
En janvier 1846, à l'île Bourbon (Île de la Réunion), s'ouvre un long procès contre un régisseur accusé de traitements barbares, ainsi que d'assassinats contre plusieurs esclaves. Cet ouvrage relate cette histoire en croisant des regards complémentaires : celui de la justice qui, grâce à de très nombreux témoignages -
Jacques Laborde : L'homme du Choléra - Retour sur l’acquittement surprise de trois prévenus du procès du "Mascareignes"
Cet ouvrage met en relief les débats d’un procès d’assises qui s’est tenu à Saint-Paul (Île de la Réunion) le 24 janvier 1860. -
Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble : Le journal d'un colon de l'île Bourbon
Jean-Baptiste Renoyal de Lescouble, fils d'un officier breton et d'une créole de la Réunion, né à Saint-Denis en 1776, " habitant " du quartier de Saint-Suzanne, a tenu son journal intime de 1811 à 1838. Il relate, au jour je jour, ses travaux, ses joies et ses peines. -
Jean-François Samlong : Le Nègre blanc de Bel Air
Saint-Denis de la Réunion. A Songol, jeune esclave africain, Philippe Boisvilliers, riche propriétaire de plantations de cannes à sucre, a lancé un jour en souriant qu'il serait son « nègre blanc ». Depuis ce jour, Songol a vécu dans la maison avec les Blancs : on lui a donné une éducation de Blanc... -
Jean-Régis Ramsamy : La galaxie des noms malbar - Les débuts de l'intégration des engagés à la Réunion, 1828-1901
«Dis-moi quel est ton nom et je te dirai d'où tu viens », cette maxime, séduit par son esprit d'universalité. Elle s'adapte entièrement aux Indiens, puisque leurs patronymes sont liés à des éléments de géographie et à des notions de caste. Traiter des noms d'origine indienne ou de l'onomastique malbar. -
Jean Valentin Payet : Récits et traditions de la Réunion / Histoire de l'esclavage à l'île Bourbon
Ces récits renouent avec les souvenirs, les coutumes et les contes que transmettait la tradition orale de la Réunion. Les traits fugaces qui ont caractérisé à travers les âges la vie d'une communauté mélangée : l'aventure des premiers colons, les affres de l'administration royale, les règles de l'esclavage -
Jules Bénard, Bernard Monge : L'épopée des cinq cents premiers Réunionnais - Dictionnaire du peuplement (1663-1713)
"Sébastien, condamné le 19 Février 1705 à être brûlé vif en place publique, dans le quartier de Saint-Paul. La sentence fut exécutée le 20 Février après qu’il eut reçu, conformément à sa demande, dix coups de fusil à travers le corps, afin qu’il puisse sauver son âme..." -
Louis-Timagène Houat : Les marrons
Avec Les Marrons (1844), livre oublié et premier roman connu édité à La Réunion, LT Houat s'attaquait à un sujet sensible, les horreurs de l'esclavage : il le fit avec une ferveur et une fureur qui bouleversent encore aujourd'hui. Un moment remarquable de l'histoire de l'anti-esclavagisme... -
Marie-Ange Payet : Les femmes dans le marronnage à l'île de la Réunion, de 1662 à 1848
Héva, Simangavole, Sarlave, Marianne, Raharianne, réelles ou mythiques, les noms de ces femmes marronnes se cachent sur les sommets de l'île de la Réunion aux côtés de leurs compagnons Cimandef, Mafate, Enchaing. Restées cependant tapies dans l'ombre de ces derniers et des légendes populaires telles que Granmèr Kalle. -
Mohammed Aïssaoui : L'affaire de l'esclave Furcy
Au mois d'Octobre 1817 à l'île Bourbon, Furcy Madeleine, 31 ans, esclave, se rendait au tribunal d'instance de Saint-Denis, afin de tenter un procès contre son maître, Mr Lory . Sa seule motivation était que ce dernier lui rend sa Liberté. Ce n'est que 27 ans plus tard, le 23 décembre 1843, qu'il eut gain de cause. -
Monique Agénor : Comme un vol de papang' / L'aïeule de l'isle Bourbon
De quelle histoire sombre, tumultueuse et tragique, Herminia, petite-fille de Fanza, esclave affranchie de Ranavola-Manzaka, la dernière reine de Madagascar, est-elle la dépositaire ? Par quels prodiges de la mémoire et de la transmigration de l’âme de son ancêtre parvient-elle à consigner dans trois petits cahiers... -
Olivier Fontaine : Défendre une île - La Réunion sous l'Ancien Régime (1665-1789)
De 1642 à 1767, l'île Bourbon, possession du Roi de France, est donnée par ce dernier en fief à la Compagnie française des Indes. -
Pascale Moignoux : Graine de bagnard - Roman d'une enfance sacrifiée à l'Îlette à Guillaume
Son père est en prison, sa mère est sans un sou et lui, Michel, doit abandonner maison et famille pour s'installer à Saint-Denis, apprenti tailleur chez son oncle. Pourtant, ces tourments ne sont rien en comparaison des épreuves qui attendent le marmaille. -
Paule Fioux : L'école à l'île de la Réunion entre les deux guerres
À l'époque, l'obligation légale d'école n'est pas strictement appliquée, et, par temps de misère, les enfants représentent une force de travail indéniable. Comment l'école primaire publique a-t-elle élargi ses assises sociales durant cette période ? Que signifiait, alors, le " métier d'écolier " ? -
Philippe Bessière : Vingt Décembre, le jour où la Réunion se souvient...
Vingt Décembre (jour anniversaire de l'abolition de l'esclavage à la Réunion en 1848) est la seule date de l'histoire de l'Ile qui oblige les Réunionnais à se retourner sur leur passé. Ce n'est pas sans raison que le pouvoir a longtemps interdit sa célébration. Etudier cette fête aux enjeux si particuliers -
Prosper Ève : Les esclaves de Bourbon, la mer et la montagne
Les esclaves de Bourbon, la mer et la montagne, deux formes de résistance, la fuite par mer et le marronnage. La première offre une clé pour saisir le fait que le Réunionnais tourne le dos à la mer, et la seconde montre que les Hauts ont été pour les esclaves l'espace de la renaissance. -
Robert Bousquet : Les esclaves et leurs maîtres à Bourbon (La Réunion), au temps de la Compagnie des Indes. 1665-1767. Livre 2
L'étude a été scindée en quatre parties indépendantes. Le livre 1 porte sur les sources de la traite servile, le voyage des captifs vers les îles de France et de Bourbon, évoque la genèse de cet esclavage, contient la reconstitution des familles serviles présentes dans les premières habitations. -
Sophie Cherer : La vraie couleur de la vanille
Dans la nuit tropicale, un jeune garçon s’enfuit. Il s’appelle Edmond, mais n’a pas de nom de famille. C’est un garçon étrange, passionné, d’une intelligence hors du commun. Il n’a jamais appris à lire, pourtant il connaît le grec ancien. Il n’est jamais allé à l’école... -
Sudel Fuma : L'esclavagisme à la Réunion (1794-1848)
54 années s'écoulent pendant lesquelles plus de 62 000 esclaves de l'île de Bourbon attendent l'émancipation proclamée par le décret de la Convention du 2 février 1794 ; un décret jamais appliqué dans les Colonies françaises des mers de l'Inde. -
Sue Peabody : Les enfants de Madeleine (Texte traduit par Pierre Henri Boulle)
C’est une saga politique qui est dessinée dans ce livre, au travers du destin d’une famille tenue en esclavage dans l’océan Indien. Il s’agit de Madeleine, jeune Bengalie esclave, vendue en Inde à une femme célibataire, puis à une famille qu’elle accompagne depuis la France jusqu’à La Réunion. -
Sully-Santa Govindin : Les engagés indiens – Ile de la Réunion – XIXème siècle
l'administration française draine au cours du XIXe siècle plus d'une centaine de milliers d'engagés indiens en direction de la Réunion -
Victorine Monniot : Le journal de Marguerite - Souvenirs d'enfance à l'île Bourbon - La Réunion 1835 - 1845
Qui est Marguerite ? C’est une petite fille de onze ans, vivant à Paris, dont le père est nommé gouverneur de Pondichéry. Toute la famille quitte donc la France -
Virginie Chaillou : L'épreuve du Lazaret
Après l’abolition de l’esclavage en 1848, la colonie de La Réunion manque cruellement de main-d’œuvre pour assurer la culture de la canne à sucre. Les planteurs réclament alors la généralisation d’une nouvelle forme de travail déjà expérimentée dans l’île dans la première moitié du XIXe siècle